En finir avec les idées fausses sur les migrations
Référence HC09
60 idées fausses sur les migrations décryptées et déconstruites, pour sortir des discours qui laissent croire qu’une politique d’accueil est impossible.
Cette nouvelle édition tient compte des événements survenus depuis la première édition (guerre en Ukraine, arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni, élection de Donald Trump, Pacte européen sur la migration et l’asile, loi immigration en France…).
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Fiche technique
Date de parution | 2025/09 |
Nombre de pages | 244 |
Format (cm) | 12 x 18 |
Support | Papier |
ISBN | 978-2-7082-9518-6 |
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« L’Europe vit une véritable crise migratoire », « La France est trop accueillante, cela crée un appel d’air », « Si on fermait vraiment les frontières, la migration finirait par se tarir »…
Il est urgent de déconstruire toutes ces idées fausses qui, en nourrissant la peur et le rejet, servent à justifier des politiques migratoires de plus en plus répressives. Sources de division, coûteuses, inhumaines et mortifères, ces politiques ne profitent à personne. En s’appuyant sur un très grand nombre d’informations, de chiffres et de faits, et sur des travaux récents, cet ouvrage donne une autre vision des migrations, en montrant que l’accueil est une occasion à saisir pour construire un monde plus juste et plus solidaire, prêt à surmonter les défis sociaux et environnementaux à venir.
Sophie-Anne Bisiaux, diplômée en sciences politiques, en droit et en philosophie, travaille sur les politiques migratoires et l’externalisation des frontières. Autrice de nombreux articles sur ces sujets, elle a mené des recherches de terrain en Afrique du Nord et sur la route des Balkans. Membre du réseau Migreurop, elle est également engagée en Méditerranée auprès des acteurs civils de sauvetage en mer.
Partenaires : Amnesty International France, Anafé, Anvita, Attac France, CCFD-Terre Solidaire, Comede, CRID, Emmaüs Solidarité, Fasti, Gisti, GOEES, La Cimade, La Ligue de l’enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Migreurop, MAN, Oxfam France, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocat·es de France.
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Préface, par François Héran
Introduction
I. « MIGRANT (NOM MASC.) : HOMME DE COULEUR NOIRE, PAUVRE ET ILLETTRÉ, À LA RECHERCHE DE L’ELDORADO EUROPÉEN »
« C’EST SIMPLE… »
1. « Migrant·e, immigré·e, étranger·ère, réfugié·e, apatride, exilé·e… c’est plus ou moins la même chose »
2. « D’un côté, il y a les réfugié·es, qui ont de bonnes raisons de quitter leur pays ; de l’autre, il y a les “migrant·es économiques” »
« LE MIGRANT TYPE »
3. « Migrer, c’est une affaire d’hommes »
4. « Les migrant·es sont pour la plupart des personnes pauvres. »
5. « La grande majorité des migrant·es sont peu instruit·es »
« DE L’AFRIQUE VERS L’EUROPE »
6. « Ce sont surtout les Africain·es qui migrent, et principalement vers l’Europe »
7. « De manière générale, les mouvements migratoires sont dirigés des pays du Sud vers les pays du Nord »
II. « C’EST L’INVASION ! »
« UN MONDE DE PLUS EN PLUS OUVERT »
8. « Il y a de plus en plus de migrant·es »
9. « La mondialisation a généré l’abolition des frontières »
10. « Les États sont soumis à de plus en plus de conventions internationales qui les obligent à accueillir des migrant·es, au mépris de leur souveraineté »
« DES MIGRATIONS MASSIVES ET IMPRÉVISIBLES »
11. « Cela fait plusieurs années que l’Europe vit une véritable “crise migratoire” »
12. « Avec la crise environnementale, l’Europe va être submergée par des millions de réfugié·es climatiques »
13. « Tous·tes les migrant·es rêvent de l’Eldorado européen »
« C’EST LA FAUTE DE L’UNION EUROPÉENNE »
14. « La construction européenne a dépossédé les États de leur politique migratoire »
15. « Les frontières européennes sont des passoires. Il faudrait consacrer davantage de moyens à leur renforcement »
16. « L’Union européenne force les États membres à accueillir des migrant·es »
17. « Il existe en Europe un “shopping de l’asile” »
18. « Sortir de l’Union européenne permettrait de reprendre le contrôle des frontières nationales »
« LA FRANCE, BIEN TROP ACCUEILLANTE »
19. « La France accueille beaucoup d’étranger·ères et a une politique généreuse en matière de délivrance de titres de séjour »
20. « Il est trop facile de devenir français·e ! »
21. « En France, les étranger·ères ont beaucoup trop de droits »
22. « La France a toujours été une terre d’asile et continue de l’être »
23. « Les demandeur·euses d’asile sont trop bien accueillis en France, cela crée un appel d’air »
24. « Beaucoup d’étranger·ères sont des fraudeur·euses et la France ferme les yeux »
III. « ILS NOUS MENACENT »
« UNE MENACE POUR NOTRE “IDENTITÉ” »
25. « L’identité européenne est en danger »
26. « Les migrant·es islamisent la France et menacent la laïcité »
27. « En France, les immigré·es ne veulent pas s’intégrer »
« UN PÉRIL POUR NOTRE SÉCURITÉ »
28. « Si on emprisonne davantage les étranger·ères que les Français·es, c’est bien parce qu’ils·elles sont plus dangereux·ses »
29. « Plus un pays accueille d’immigré·es, plus les risques d’attaques terroristes sont importants »
30. « Les hommes immigrés ne respectent pas les femmes »
« LA MISE EN DANGER DE NOTRE ÉCONOMIE ET DE NOS DROITS SOCIAUX »
31. « Les étranger·ères prennent les emplois des nationaux et participent au dumping social »
32. « Les immigré·es vivent au crochet de la société et menacent les systèmes de sécurité sociale »
33. « L’accueil des étranger·ères est très coûteux »
34. « Il est plus rentable de fermer les frontières, d’enfermer et d’expulser les étranger·ères »
IV. « UNE SEULE SOLUTION : CHACUN CHEZ SOI ! »
« RENFORCER LES FRONTIÈRES ET LES CONTRÔLES, POUR LE BIEN DES PERSONNES MIGRANTES »
35. « Si on fermait vraiment les frontières, la migration finirait par se tarir »
36. « Il faut combattre les réseaux de passeurs qui exploitent la misère des exilés »
37. « Des frontières mieux surveillées permettraient de protéger les femmes exilées contre la traite »
38. « On critique beaucoup la coopération de l’Union européenne avec les gardes-côtes de pays tiers, mais c’est toujours mieux que de laisser les personnes mourir en mer »
« EXTERNALISER LA GESTION DES MIGRATIONS »
39. « Il faudrait faire le tri entre les personnes “réfugiées” et les “migrant·es économiques” avant qu’ils ou elles n’arrivent en Europe »
40. « L’Europe devrait faire en sorte de stopper les exilé·es avant qu’ils et elles n’arrivent sur son territoire »
41. « Pour expulser davantage de migrant·es en situation irrégulière sur le territoire européen, il faut renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit »
42. « C’est mieux d’offrir une protection humanitaire aux réfugié·es au plus près de leur pays d’origine »
« RÉDUIRE LES FACTEURS D’ATTRACTION ET LUTTER CONTRE LES CAUSES DES MIGRATIONS »
43. « Il faut interdire les ONG de secours en mer car elles encouragent les exilé·es à risquer leur vie en Méditerranée »
44. « Soutenir le développement des pays d’origine des personnes migrantes permettrait de les dissuader d’entreprendre leur voyage »
45. « C’est rendre service aux pays d’origine que d’empêcher le départ de leurs ressortissant·es qualifié·es »
« FERMER LES FRONTIÈRES DE MANIÈRE PLUS HUMAINE »
46. « Il faut aider les étranger·ères en situation irrégulière à rentrer volontairement plutôt que de les expulser »
47. « Enfermer les étranger·ères, ce n’est pas humain, mais il existe des alternatives dignes »
48. « L’européanisation des politiques de contrôle aux frontières permet un meilleur respect des droits des personnes exilées »
V. « ASSURER UN ACCUEIL INCONDITIONNEL ET OUVRIR LES FRONTIÈRES ? VOUS PLAISANTEZ, J’ESPÈRE ! »
« ÇA SERAIT LA CATASTROPHE »
49. « Si on ouvre les frontières, l’Europe va être submergée par une “vague migratoire” sans précédent »
50. « Ça serait insensé dans un contexte marqué par de nombreux défis sécuritaires »
51. « On l’a vu avec la crise du Covid-19, des frontières trop ouvertes favorisent la propagation des pandémies »
52. « Ça ouvrirait la voie à l’extrême droite »
« C’EST NOUS OU C’EST EUX, IL FAUT CHOISIR »
53. « Il y a tellement d’injustices à combattre, la défense des droits des étranger·ères n’est pas une priorité »
54. « C’est le combat des personnes exilées, pas le nôtre »
55. « Les États ont besoin de frontières, ils ne peuvent pas protéger tout le monde »
56. « L’ouverture des frontières conduirait à une mise en concurrence féroce entre les travailleur·euses »
57. « Dans le contexte de la crise climatique, il vaut mieux construire des murs »
« C’EST IMPOSSIBLE »
58. « La liberté de circulation, c’est une utopie »
59. « Tant que nous avons des gouvernements inhospitaliers, nous ne pouvons rien faire »
60. « Un accueil inconditionnel en France est inconcevable et beaucoup trop compliqué à mettre en œuvre »
Bibliographie
Partenaires
Remerciements