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PD110
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Si l’image du migrant connecté, un téléphone portable en poche et les yeux rivés sur les réseaux sociaux et autres applications numériques, a émergé à l’été 2015, lors de la mal nommée « crise migratoire », l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les populations immigrées ou réfugiées n’est pas nouvelle. La mobilisation autour des sans-papiers occupant l’église Saint-Bernard, en 1996, marque sans doute un tournant, avec l’apparition des premiers sites et listes de diffusion militants. Depuis, l’usage du téléphone portable par les migrant·e·s s’est généralisé, cet instrument devenant un « kit de survie » faisant office d’adresse, de boussole, de répondeur, de centre d’information, de mode de paiement, de loisir. D’un autre côté, les technologies numériques ont engendré de nouveaux modes de contrôle, de nouvelles entraves, de nouvelles barrières dressées sur les routes migratoires et dans les pays d’accueil. Les fichiers numériques destinés à catégoriser, surveiller et surtout à exclure ces populations étrangères se multiplient dans un contexte de suspicion permanente.
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Édito
Dossier : #Étrangers_connectés
Hors-thème
Mémoire des luttes
Jurisprudence
Ont collaboré à ce numéro : Mogniss H. Abdallah, Véronique Baudet-Caille, Judith Bazin, Emmanuel Blanchard, Pauline Boutron, Violaine Carrère, Dana Diminescu, Lise Faron, Nathalie Ferré, Marc Fromentin, Camille Gourdeau, Élisabeth Graf, Noura Kaddour, Mélanie Le Verger, Christian Licoppe, Quentin Lobbé, Antoine Math, Laure Pitti, Philippe Rivière (Fil), Claire Rodier, Isabelle Saint-Saens, Laurence Sinopoli, Alexis Spire.
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