Que faire après une obligation de quitter le territoire français ou une interdiction d’y revenir ?, 4e édition
Référence NP77
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Fiche technique
Date de parution | 2025-03 |
Nombre de pages | 40 |
Format (cm) | 14,8 x 21 |
Support | Papier |
ISBN | 978-2-38287-217-8 |
Écolabel | Papier de couverture «FSC recyclé», papier intérieur «Blaue Engel», imprimerie «Imprim'Vert» |
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Les réformes qui se sont succédées depuis 2011 ont considérablement durci les procédures d’éloignement. Une nouvelle étape a été franchie avec la loi du 26 janvier 2024, qui aggrave encore le régime des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et modifie en profondeur l’ensemble du contentieux des étrangers.
Ainsi, une OQTF peut être mise à exécution pendant 3 ans, et toutes les protections contre cette mesure sont supprimées, hormis celle qui bénéficie aux mineur·es. Quant aux personnes définitivement déboutées de leur demande d’asile, elles se voient désormais automatiquement notifier une OQTF.
Par ailleurs, de nouveaux motifs de refus de délivrance ou de renouvellement et de retrait d’une carte de séjour temporaire ou pluriannuelle ont été créés, incluant le cas où la personne n’a pas exécuté une précédente OQTF, tandis que le « contrat jeune majeur » peut être refusé aux jeunes qui ont fait l’objet de cette mesure. À cela s’ajoutent de nombreuses dispositions relatives tant aux interdictions susceptibles d’accompagner l’OQTF qu’aux mesures de contrainte prises pour son exécution.
La contestation de l’OQTF et des mesures connexes obéit à trois régimes procéduraux distincts (« ordinaire », « accéléré » ou « urgent ») selon, principalement, que la personne est laissée libre, assignée à résidence ou placée en rétention, tandis que le contentieux judiciaire du contrôle de la rétention est lui-même à nouveau réformé.
Une fois de plus, l’empilement de dispositions toujours plus répressives et sophistiquées accroît la complexité de cette législation et multiplie les chausse-trapes qui jalonnent les procédures et les recours.
À l’exception de l’interdiction du placement des mineur·es en rétention, différée au 1er janvier 2027 à Mayotte, les modifications apportées au régime des OQTF sont applicables, pour la plupart, depuis le 28 janvier 2024 et, pour les autres, depuis la publication des décrets en Conseil d’État pris pour leur application.
Avant-propos
I. L’obligation de quitter le territoire français et les décisions associées
A. Pour quels motifs la décision d’OQTF peut-elle être notifiée ?
B. Quel est le régime juridique d’une OQTF ?
C. Avec ou sans délai de départ volontaire ?
D. L’exécution de l’OQTF
II. L’interdiction de retour sur le territoire français11
A. Les décisions
B. Les conséquences d’une IRTF
III. L’OQTF, la remise et l’interdiction de circuler au sein de l’UE
A. L’OQTF et l’interdiction de circuler d’une ou d’un citoyen de l’UE et des membres de sa famille
B. La remise d’une personne non citoyenne de l’UE aux autorités d’un autre État de l’UE
IV. Restriction et privation de liberté
A. Les obligations imposées pendant le délai de départ volontaire
B. L’assignation à résidence aux fins d’exécution d’une mesure d’éloignement
C. L’assignation à résidence de longue durée
D. Le placement en rétention administrative
V. Contester une OQTF
A. La procédure « ordinaire »
B. Les procédures à juge unique à délais abrégés